Vous êtes ici : Accueil > Actualités Locales > Économie > Anne De Loisy "Bon appétit"(Webtélé2R)
Publié : 19 avril 2016

A lire

Anne De Loisy "Bon appétit"(Webtélé2R)

Le salon des livres des "Gargantuades" de Maurecourt a invité le 10 avril Anne de Loisy, journaliste d’investigation, qui a écrit "Bon appétit !" dans lequel elle dénonce les pratiques des abattoirs avant que cela devient sur le devant de la scène. Dans cette interview, Anne de Loisy nous fait un état des lieux de la filière viande et préconise l’utilisation des circuits courts.

En cette période de fortes revendications des éleveurs et agriculteurs, nous nous permettons de vous rappeler la parution du livre Bon appétit ! Quand l’industrie de la viande nous mène en barquette d’Anne de Loisy.

Un ouvrage pour :

- mieux comprendre la filière agroalimentaire de la viande

- mieux choisir son alimentation.

Manger de la viande : un risque ou un plaisir ? Une enquête approfondie sur un sujet encore largement tabou…

Depuis la crise de la vache folle, notre pays se targue d’avoir l’une des meilleures viandes au monde et d’être à la pointe de la sécurité alimentaire. Le message des industriels de la viande se veut clair et rassurant : « La viande est tracée et contrôlée de la fourche à la fourchette.  » Les Français peuvent savourer en paix. Cela tombe bien, nous consommons en moyenne 84 kilos de viande par personne et par an.

L’envers du décor est beaucoup moins idyllique. Depuis quelques années, plusieurs rapports des inspecteurs vétérinaires européens, du ministère de l’Agriculture ou encore de la Cour des comptes tirent la sonnette d’alarme. Abattoirs non conformes, carcasses contaminées, prédominance de l’abattage halal et casher pour des raisons économiques, diminution du nombre d’inspections vétérinaires, absence de sanctions. Conséquences ? Des tromperies à répétition, des intoxications alimentaires et des maladies qui peuvent affecter gravement jeunes enfants et personnes âgées.

Bon appétit ! Quand l’industrie de la viande nous mène en barquette dresse un bilan sans concession et vous donne les clés pour mieux choisir votre alimentation.

« Les bêtes sont encore vivantes au moment où on les tronçonne. On abat entre 50 et 60 vaches à l’heure, soit une par minute ! L’industrialisation de l’abattage est le vrai problème. »

« Normalement, il doit y avoir un vétérinaire en permanence dans chaque abattoir. Dans la réalité, il n’y en a pas ou très rarement. »

« La malbouffe n’est pas une fatalité. Renseignons-nous sur le mode d’élevage, d’abattage et de transformation des animaux que nos consommons. Et parions que notre génération sera celle de la reconquête de nos assiettes.  »

Anne de Loisy

Suite de l’article sur le Journal Des Deux Rives