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Publié : 15 février 2011

Cantonale d’Aubergenville

Le NPA présente ses candidats pour la cantonale d’Aubergenville

Vendredi 11 février 2011, un communiqué annonce que le NPA Val de Seine présente ses candidats sur le canton d’Aubergenville : Fabienne Lauret et son suppléant Pascal Fourré.

Les candidats du NPA

Le NPA Val de Seine propose la candidature de Fabienne Lauret,60 ans, habitant à Flins, retraitée de Renault Flins, syndicaliste depuis 1973, militante altermondialiste et associative. Elle s’est impliquée dans de nombreux combats unitaires sur le canton : contre le circuit F1 et les OGM, pour les droits de l’homme, au logement, à la retraite, pour la défense de l’hôpital de Mantes, la Poste, de l’eau en régie publique, le soutien aux luttes internationales, aux sans-papiers et aux roms.
Son suppléant est Pascal Fourré, 46 ans, habitant à Aubergenville, ouvrier imprimeur, qui participe également à de nombreuses années les mêmes combats sociaux, anticapitalistes, antifascistes, féministes, écologiques et internationalistes.

Communiqué du NPA :

Voici la partie du communiqué qui reprend l’objectif et le programme de cette candidature.

« Dans une situation sociale économique et écologique de plus en plus dramatique pour une majorité de la population, qui consacre l’échec d’un capitalisme non réformable, ils porteront un projet qui tape fort sur les principaux responsables : Sarkozy et son gouvernement, acteurs zélés d’une casse sociale sans précédent, imposée à l’aide d’un véritable Etat policier.
Nos candidats se feront la voix des nombreuses luttes sociales et écologiques, pour construire ensemble une alternative radicale à ce système au service d’une minorité qui s’accapare toujours plus les richesses. Ils s’engagent notamment à soutenir au sein du conseil général toutes les luttes de résistance locales contre les mesures antisociales du patronat et du gouvernement.
Les derniers mouvements sociaux en France et en Europe, la détermination actuelle des peuples arabes, nous montrent la voie et font souffler un vent d’espoir pour celles et ceux qui refusent de payer ces crises dont ils ne sont pas responsables.
La solution n’est évidemment pas du côté d’un FN, même relooké, qui persiste à diviser en désignant des boucs émissaires tout en prônant les pires régressions sociales.
Notre projet s’affirme aussi indépendant du PS et ses alliés, car il n’y a rien à attendre d’une gestion dans l’intérêt de l’économie libérale, qui appauvrit les couches populaires.

Notre canton est un concentré de ce qu’un département riche peut produire d’inégalités et de souffrances sociales mais aussi de résistances à une gestion capitaliste au service des nantis.

L’emploi dans le Val de Seine, dont le poumon bien malade de l’automobile mérite mieux et plus que la voiture électrique, est au coeur du plan d’urgence sociale défendu par le NPA : abolir le chômage, la mobilité forcée et le précariat passe par la réduction du temps de travail sans perte de salaire et l’interdiction des licenciements.
L’alternative à l’anarchie capitaliste c’est, nationalement, l’expropriation des secteurs clés de l’économie et, localement, le développement de secteurs d’activité répondant aux besoins sociaux du plus grand nombre, écologiques et solidaires, sous le contrôle des salarié(e)s et de la population...
Face aux projets juteux pour le privé, comme l’OIN Seine Aval ou le Grand Paris, sources de pollution et sacrifiant encore les terres agricoles, ou le démantèlement et la marchandisation des services de santé publique comme à Mantes et Poissy, nous choisissons des services publics de qualité pour tous, gratuits, sous le contrôle des usagers et des salariés, dans les domaines de l’éducation, les transports, la santé, la protection sociale et infantile, le soutien aux plus démunis, les femmes victimes de violence, le logement, l’eau, la poste...
Pour le NPA, l’argent public doit être au service de la population et non financer les collèges ou entreprises privés.
Nous ne voulons plus voir non plus cet exemple édifiant de l’aberrant projet de circuit F1, voté sans débat démocratique par la quasi totalité des élus, mais victorieusement rejeté par un magnifique mouvement populaire, soutenu activement par le NPA depuis le début.
Tout cela implique une véritable démocratie locale qui passe d’abord par l’abrogation de la réforme territoriale, le fin du cumul des mandats, l’arrêt des politiques de harcèlement et provocations à l’encontre des jeunes, des immigrés, des syndicalistes et associatifs, la suppression des lois liberticides, et au contraire l’extension des droits notamment le droit de vote pour les étrangers. Mais cela implique aussi et surtout de retirer, par des mobilisations d’ampleur, le pouvoir d’une minorité de capitalistes au profit de la majorité de population qui saura prendre ses décisions par de vrais débats, au plan national comme au plan local.
C’est possible, c’est une question de choix politique !
La société n’a jamais été aussi riche et parce que nos vies valent plus que leurs profits, il faudra bien par la lutte, à tous les niveaux, imposer la répartition des richesses, base d’une rupture radicale pour un autre projet de société du niveau national jusqu’au canton.
 »