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Par : Pollux
Publié : 16 juillet 2011

Nuisances aériennes

CCE Roissy : Une parodie de concertation !

Coup de théâtre : la DGAC a réuni le 12 juillet, malgré la loi, la Commission consultative de l’environnement de Roissy (CCE) pour la troisième fois et elle a validé le choix de la DGAC ! Dans un communiqué du 14 juillet, Philippe Houbart, président du CIRENA s’insurge contre la décision "illégale" de la DGAC.

C’est donc en pleines vacances de juillet, lors d’une réunion complémentaire de la CCE de Roissy du 6 juillet qui n’avait pas atteint le quorum pour voter, avec l’aide d’une grosse poignée de membres représentant de l’exploitant (ADP, Air-France et autres) fortement sollicités pour l’occasion, ainsi que de deux petites poignées d’élus favorisés par le projet et d’associations amies, que la DGAC a fait voter d’une manière « favorable » à son projet initial de relèvement des altitudes pour les atterrissages côté ouest de l’aéroport, bien que ce projet ne soit pas celui soumis en mars dernier à enquête publique.

Pour le CIRENA, il n’y avait rien à obtenir de ce genre de commission, ni de toutes les réunions (groupe vols de nuit et autres) qui vont avec. Les vraies associations n’y servent que de faire valoir, à la DGAC et surtout à la Ministre NKM.

En conséquence, le CIRENA en appelle à tous les élus (Députés, Maires, CG et CR) des agglomérations des villes de la Confluence, de Cergy-Pontoise et du Vexin qui vont voir les nuisances aériennes se multiplier sur leurs villes si ce projet est appliqué, à exiger de la Ministre NKM et de la DGAC :

  • la mise en place, dès la fin de l’année, de la descente continue à 1800 mètres, 24h/24 sur le doublet nord,
  • le couvre-feu dès 2012 ou 2013 sur Roissy de 22h à 7h, comme le demande la commission d’enquête publique dans les conclusions de son rapport du 16 mai 2011,
  • le plafonnement avant fin 2015 de Roissy, à 500.000 mouvements annuels : 2 fois Orly, cela suffit !

Nous avons tenté, sans succès pour le moment, de joindre le député Arnaud Richard et le maire et conseiller général des Yvelines Philippe Esnol, La décision de la DGAC fait débat et le CIRENA fait l’enjeu d’une bataille sans concession. Selon ce dernier, "il y en va de la santé, de l’environnement, de la qualité de vie et du patrimoine des plusieurs centaines de millier de franciliens soumis à ces nuisances aériennes insupportables !"

Voir l’article : Coup de force de la DGAC.