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Publié : 15 mai 2012

Législatives 2012

Arnaud Richard, député sortant, un candidat « connecté à la réalité ».

Le député sortant de la 7ème circonscription des Yvelines, se présente pour les législatives des 10 et 17 juin, Catherine Arenou, maire de Chanteloup-les-Vignes sera sa suppléante. Un duo qui a installé sa permanence à Triel-sur-Seine mais qui réunit les deux héritiers de Pierre Cardo, ancien député, devenu l’actuel président de la CA2RS. Le changement s’opère dans la continuité.

Le logo du Nouveau Centre apparaît distinctement sur la carte de présentation du candidat Arnaud Richard, avec le logo du Parti Radical d’un coté (serait-il le Centriste de service ?) mais il y a celui de l’UPM de l’autre qui annonce la couleur bleu et promet ainsi une tendance franchement à droite.

Les chiffres de la circonscription parlent : Nicolas Sarkozy est majoritaire avec 50,7 % des suffrages (c’est nettement moins qu’il y a 5 ans) et 12 villes sur 14. Ce qui l’a amené à écrire le 7 mai que : « L’ensemble de ces résultats crée, pour moi, un engagement à poursuivre l’action que j’ai menée depuis mon entrée à l’Assemblée nationale. »

Alors la réélection est-elle assurée pour autant ? Arnaud Richard déploie depuis sa prise de fonction (5 juin 2010) son action de parlementaire dans le domaine des énergies nouvelles, des transports ferroviaires locaux, l’insertion etc. et rappelle qu’il a voté des lois utiles. Localement il soutient inconditionnellement les projets menés par la CA2RS et s’emploie à se faire connaître sur le terrain.

Mais qu’a-t-il apporté de neuf ?

Sa part de travail pour le Grenelle de l’environnement ? Des (in) succès dans la démarche collective contre les nuisances aériennes ? Succéder à un élu local d’envergure ouvre des portes mais freine les possibilités d’expression personnelle, entouré d’édiles en place depuis longtemps, au milieu desquels il apparaît comme le petit nouveau, garantit des soutiens mais il ne doit pas rester trop longtemps le « successeur de… ». Espérons que la campagne électorale qui s’ouvre dépoussièrera certaines idées admises jusqu’ici comme « irréversibles » et qu’il semble faire siennes et argumente sans nuance.

A moins que l’occasion d’affronter des adversaires soit venue et que l’heure de la lutte contre ceux qui veulent la place se dessine et l’amène à se révéler plus combatif. Car ce sera projet contre projet, idées contre idées et dans ce domaine on entend une contestation de toute part contre de nombreux projets considérés comme «  irréversibles ». Ne serait-il pas venu aussi le temps de s’affranchir de l’ambiance officielle chargée d’autosatisfaction, d’auto congratulations et autres félicitations en tout genre auxquelles s’ajoutent mépris pour la moindre critique et absence de concertation constructive à tous les étages…

Quelques propos à retenir.

Enjeux nationaux, enjeux locaux, demandes citoyennes, respect des oppositions… autant de défis que devront relever les élus en place et aussi les nouveaux quelque soient leurs couleurs politiques. Et de ce point de vue on a entendu de la part du candidat de droite, lors de la conférence de presse du 13 mai quelques propos à retenir comme : « Faire avancer les dossiers au plus près du terrain  » avec semble-t-il pour objectif de « créer un cadre fédérateur et canaliser les énergies…  » Il va même jusqu’à citer Michel Rocard (!) en préconisant « la démocratie de tous les jours. »

Voilà pour la méthode, quand aux idées, elles sont et c’est inévitable, calquées sur celles de la famille politique en place localement et dont il ne se démarque pas, sauf sur un point : son image est lisse.

Attendons de voir ce qui se produira quand la confrontation viendra face à des challengers offensifs, pugnaces et persévérants, qu’ils viennent de la gauche ou de la droite. Le candidat sortant sera alors « connecté à la réalité » pour de vrai.