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Publié : 4 juillet 2012

Film/BD

Cet été une araignée et une chauve-souris sur la toile

Mercredi 4 juillet 2012, Spiderman réinvestit les salles obscures pour un reboot très attendu. C’est encore un été de super-héros qui s’annonce puisque le 25 juillet Batman va le rejoindre.

La toile va être le témoin d’un nouveau duel entre Marvel et DC.

La critique du fan

Je me permets pour une fois de prendre ma plume à la première personne. Effectivement, fan du Tisseur depuis que je sais lire, d’ailleurs j’ai appris à lire de l’anglais à travers une réédition de la première aventure de Spiderman, je me devais de vous livrer de façon totalement subjective ma critique de « The Amazing Spiderman ».

Le 12 juin 2002, je faisais parti des nombreux fans de l’Araignée qui se sont rendus dans les salles obscures pour voir leur héros prendre vie devant leurs yeux. Sam Raimi, dont je connaissais le travail cinématographique à travers « Evil Dead », m’a comblé de joie. J’ai vu ce premier « Spiderman » deux fois de suite. J’ai aimé la trilogie qui a suivi mais j’ai eu certaines réserves. Il est vrai que l’adaptation de l’un des personnages les plus emblématiques de Marvel ne fut pas une tâche facile.

Après avoir vu « plusieurs » fois la bande annonce de « The Amazing Spiderman » j’étais sceptique. Certes il y a de quoi faire des films avec un personnage dont la première aventure date de 1962. Mais le costume légèrement modifié porté par Andrew Garfield m’avait un peu refroidi. D’un autre côté, Spiderman retrouvait ici ses lances-toiles à ses poignets ce qui m’a donné la nostalgie de la première version BD de l’Araignée. Après avoir vu l’avant-première donné ce mardi 3 juillet à 20h45 au cinéma Frédéric Dard des Mureaux, je n’ai pu m’empêcher de prononcer le mot à 5 lettres commençant par « M ». Ma conclusion : Marc Webb a fait mieux que Sam Raimi.

Tout en rendant aux anciens fans leur « Spiderman » lycéen, il l’a modernisé. Je pense au fait que Peter Parker porte un pantalon assez bas pour que son caleçon soit visible et se balade avec un skateboard. Détails du scénario…c’est certain, mais qui en disent beaucoup. « C’est peut-être un détail pour vous… » vous connaissez la chanson. Marc Webb livre un Peter Parker qui apprend les responsabilités. Le slogan bien connu « un grand pouvoir implique de grandes responsabilités » n’est pas cité mais il est là bien présent dans la recherche que Peter Parker mène sur lui-même. La mort de Ben Parker et l’impact sur le personnage central de l’histoire est toujours là. Mais nous découvrons la vie lycéenne de Peter à travers son amour de Gwen, ses amis oubliés dans les films précédents, ses pertes de contrôle, l’apprentissage de ses pouvoirs, l’amour de Tante May et la quête de son histoire personnelle…sur les traces de ses parents. Sans oublier, caché dans l’ombre de sa tour, un certain Norman Osborn, dont la présence dans cette nouvelle version des aventures de « Spiderman » est un prélude à un drame bien connu des fans…

Webb plus fort que Raimi

Spiderman revient dans les salles obscures ce mercredi 4 juillet 2012 pour la quatrième fois. Cependant ce n’est pas la suite de Spiderman 3. « The Amazing Spiderman » est un « reboot ». C’est-à-dire que le film recommence du départ mais avec quelques modifications de tailles. Des modifications ? Oui et non !
Sam Raimi, le réalisateur du premier « Spiderman », qui avait lancé le grand retour des personnages Marvel Comics sur grand écran, a raconté la naissance de Spiderman. Mais surtout il s’était attaché à bien développer la psychologie de Peter Parker, joué Tobey Maguire, en fonction de quatre personnages clés : Ben Parker, MJ Watson, Harry Osborn et Norman Osborn. La trilogie, qui suivit, se situa au moment où Peter Parker devient adulte. Ce qui occulte une bonne partie des aventures de Spiderman durant sa période lycéenne.

Dans l’histoire crée par Stan Lee et Steve Dikto en 1962, Peter Parker devient Spiderman lorsqu’il est lycéen. Marc Webb, le réalisateur de « The Amazing Spiderman » (titre original de la BD), livre ici sa vision d’un Peter Parker, joué par Andrew Garfield, « geek » à l’image de « l’apprenti sorcier », très intelligent, débrouillard, aimant la photographie, cool tout en étant timide, détestant les brutes et amoureux de la belle Gwen Stacy, joué par Emma Stone. Car effectivement, le premier amour de Peter ne fut pas la rousse Mary Jane Watson, mais la blonde Gwen Stacy. A noter qu’Andrew Garfield ressemble plus au personnage de la BD que Tobey Maguire.

Cette version renvoie donc Spiderman sur les bancs du lycée et à ses relations tendues avec « Flash » Thompson, qui devient son ami et le plus grand fan de Spiderman. Mais surtout ce film s’attaque à l’une des questions pièges de l’intrigue générale de l’histoire de Spiderman : Que sont devenus les parents de Peter Parker ?

Synopsis

« Abandonné par ses parents lorsqu’il était enfant, Peter Parker a été élevé par son oncle Ben (joué par Martin Sheen) et sa tante May. Il est aujourd’hui au lycée, mais il a du mal à s’intégrer. Comme la plupart des adolescents de son âge, Peter essaie de comprendre qui il est et d’accepter son parcours. Amoureux pour la première fois, lui et Gwen Stacy découvrent les sentiments, l’engagement et les secrets. En retrouvant une mystérieuse mallette ayant appartenu à son père, Peter entame une quête pour élucider la disparition de ses parents, ce qui le conduit rapidement à Oscorp et au laboratoire du docteur Curt Connors (joué par Rhys Ifans), l’ancien associé de son père. Spider-Man va bientôt se retrouver face au Lézard, l’alter ego de Connors. En décidant d’utiliser ses pouvoirs, il va choisir son destin… »

Evidemment, ce film s’inscrit dans une trilogie à venir mais surtout il s’attache à rentrer dans l’univers cinématographique Marvel actuel. Pour mémoire, Spiderman participe aux aventures des Avengers dans la BD.

Le dernier acte

« The Dark Knight Rises » sort dans les salles le 25 juillet prochain. Il marque la fin de la collaboration de Christopher Nolan et de Christian Bale qui ont redonné ses lettres de noblesse à Batman. Effectivement, « Batman begins » a relancé le personnage sur la toile et « The Dark Knight » l’a concrétisé.
Ce troisième opus doit sacrer la légende de Batman. Batman continue à mener son combat contre la pègre de Gotham City tout en ayant la police sur ses talons.

Synopsis :

« Quatre ans après "The Dark Knight", la nouvelle aventure de Batman à Gotham City confronté à un nouvel ennemi : le colosse Bane.  »

Un beau casting

Bane, joué par Tom Hardy, est sans doute le plus puissant physiquement et stratégiquement des super-vilains que Batman est affronté depuis sa création en 1939. C’est un tueur. C’est son métier. Il est là pour éliminer Batman.

Dans ce troisième et dernier opus, les acteurs ayant faits le succès des deux premiers sont toujours là. Michael Caine (Alfred), Morgan Freeman (Lucius Fox) et Gary Oldman (le Commissaire Jim Gordon) sont toujours là pour aider le Chevalier Noir. La belle Anne Hathaway rejoint l’équipe pour interpréter le personnage de Selina Kyle, plus connu sous le nom de « Catwoman » et le personnage de Miranda Tade fait son apparition sous les traits de Marion Cotillard.

Ce film, qui conclut la trilogie « Batman » des années 2000, sera-t-il assez fort pour contrer celui qui ouvre la nouvelle trilogie « Spiderman » ?