Jeudi 26 août 2010, c’est un jour de mémoire pour les Muriautins. La commune commémore sa libération par les alliés lors de la seconde guerre mondiale, le 26 août 1944. La commémoration eut lieu dans le Parc Jean-Vauzelle, devant le Monument aux morts de la commune, en présence de Monsieur le Maire, François Garay.
Le 26 août 1944, la ville des Mureaux fut libérée, soit un jour après Paris, par les troupes alliées. Ces dernières avaient débarqué sur les plages de Normandie le 6 juin 1944, changeant décisivement le cours de la seconde guerre mondiale en Europe.
La cérémonie d’anniversaire de la libération des Mureaux commença à 17h30 en présence d’anciens combattants de la FNACA et d’élus municipaux tels que Monsieur le Maire, François Garay, le Maire adjoint sport, vie associative, festivités et coopération internationale, Albert Bischerour et un conseiller municipal d’opposition, Raymond Meleiro.
La cérémonie fut présidée par Boris Venon, qui est le directeur de la Communication à la Mairie.
Lors de la libération, huit muriautins sont morts pour que le reste des habitants soient libres et que la démocratie se réinstalle. Cette cérémonie est en leurs mémoires, mais aussi pour celles des combattants ou non, morts pour que la paix et la démocratie revienne en Europe.
Après la cérémonie de la levée des drapeaux, la sonnerie aux morts, la minute de silence et le dépôt de gerbes par Monsieur le Maire au Monument aux morts, ce dernier a prononcé une allocution. Dans son discours, il est revenu sur le fait que la lutte, qui fut menée en Europe, durant la seconde guerre mondiale, fut pour la reconquête de la démocratie. Afin que les hommes puissent vivre ensemble. Mais il est également revenu sur le fait que dans le Monde, certains n’ont pas su tirer les leçons de cette guerre. Il a parlé, alors, de la fameuse boîte de Pandore que des hommes ont rouvert.
C’est un fait ! La seconde guerre mondiale fut un conflit dévastateur, qui a poussé loin les limites de l’horreur et durant lequel les valeurs, qui permettent aux hommes de vivre ensemble, furent bafouées. C’est l’une des leçons à retenir de ce conflit : tous les hommes sont libres et égaux en droit. Cette phrase est inscrite dans « la déclaration des droits de l’Homme et du citoyen » de 1789, texte fondateur de la République Française.
Cette cérémonie, bien que spécifiquement muriautine, est comme toutes celles qui se déroulent en France, elles sont là pour transmettre une mémoire. Les hommes tirent des leçons de leurs passés, mais pour cela, il faut qu’ils puissent s’en souvenir.
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