Suite à l’opération médiatique de la ministre de l’écologie qui annonce que "les nuisances sonores des avions vont baisser", les associations des riverains sont très remontées.
DIRAP, CIRENA, ForumFSCNA, ADN, CNADR, LES HETRES POURPRES, VIVRE À FORGES, ACNAB,ONASA, ADERA, ADFEEN, BEAUREPAIRE, APESA, l’ UAPHVC opposent des arguments forts dans un communiqué (voir ci dessous) qui rappelle que d’autres solutions étaient possibles. Une fois de plus l’avis des principaux intéressés, les habitants, a été négligé malgré l’appui des élus locaux.
Suite aux annonces de N. Kosciusko-Morizet, à Groslay le jeudi 10 Novembre 2011, concernant la réduction des nuisances liées au trafic aérien, les associations de riverains de Roissy et d’Orly dénoncent une opération médiatique, visant à masquer les conséquences négatives de l’allongement et de l’élargissement des couloirs aériens survolant l’Ile de France. Cette décision prise en accord avec l’industrie aéronautique aura pour conséquence d’augmenter la consommation de Kérosène de 20 millions de litres/an soit l’équivalent de la consommation pour la région parisienne de 220 000 voitures/jour.
La France est actuellement assignée en Justice par l’Union Européenne pour le non respect de la législation sur l’air notamment dans l’agglomération parisienne. Cette décision est donc incompréhensible. Nathalie Kosciusko-Morizet a annoncé : L’augmentation des primes d’insonorisation de 95% à 100% sans augmentation du périmètre géographique d’indemnisation, malgré les demandes répétées de l’ACNUSA et des associations, alors que l’allongement et l’élargissement des couloirs d’atterrissage va impacter des centaines de milliers de franciliens qui ne recevront aucune indemnité.
La mise en place de la descente lisse ou continue à partir de 1200 m, déclaration trompeuse puisque cela correspond à peu près à la descente finale actuelle des l’avions une fois passé l’axe ILS (20 kms avant la piste) et ne concerne absolument pas les populations plus éloignées les plus touchées par ce projet de relèvement. Rien à voir avec les demandes répétées de nos associations qui proposent depuis des années que la descente en continue soit initiée à partir d’une altitude beaucoup plus élevée, 1800 mètres au minimum.
Le retrait des avions les plus bruyants à partir de 2012 et 2014 selon des recommandations de la DGAC beaucoup moins restrictives que celles de l’ACNUSA (Autorité de Contrôle des Nuisances Aériennes). Vieux sujet déjà évoqué le 25 janvier aux rencontres du Grand Roissy, dont l’effet restera très limité.
N. Kosciusko-Morizet justifie son projet d’allongement et de déplacement de couloirs aériens en laissant entendre que le bruit perçu sera divisé par deux. Il s’agit d’une affirmation trompeuse. La réduction de bruit de 2,5 dB(A) sur quelques Km sera imperceptible selon les critères retenus par BruitParif. Par contre des populations considérables seront nouvellement affectées sans que les riverains immédiats n’en bénéficient.
De nombreuses personnalités dont le Président de la Région d’Ile de France, l’ancien Président du Sénat, les Présidents des Conseils généraux de l’Essonne, des Yvelines, de Seine et Marne, de nombreux parlementaires et élus de toutes tendances, la Fédération des Parcs Naturels Régionaux, ont demandé, sans succès que les solutions alternatives proposées par les experts aéronautiques soient soumis à un arbitrage.
Le projet de déplacement de couloirs aériens de N. Kosciusko-Morizet aura pour avantage de déplacer une partie des nuisances aériennes hors de la circonscription dont elle est l’élue.
S’il est signé, les associations Roissy-Orly prévoient de faire annuler l’arrêté de modification des couloirs aériens auprès des tribunaux compétents.
Email : associations.roissyorly@gmail.com (tél : 06 43 11 96 90)
2009-2024 © Les NOUVELLES Des Mureaux Seine&Vexin - Tous droits réservés
Ce site est géré sous SPIP 3.1.1 [22913] et utilise le squelette EVA-Web 4.2
Dernière mise à jour : vendredi 13 décembre 2024