Les NOUVELLES Des Mureaux Seine&Vexin

Le Mantois a toujours été un foyer politique au nord des Yvelines. Dans le cas de ce conflit inextricable entre l’état d’Israél et la Palestine, le samedi 4 novembre à 10 heures, plusieurs organisations appellent à se rassembler devant l’Hôtel de Ville de Limay avant de partir en manifestation vers la mairie de Mantes-la-Jolie. En parallèle, les communistes de Mantes-la-Jolie appellent les habitants de Mantes et ses alentours à y participer nombreux pour exprimer leur volonté de paix.

Selon Marc Jammet, secrétaire de la section du Mantes du PCF, « l’inaction internationale, voire le blanc seing adressé au gouvernement d’extrême-droite de B. Netanyahou, portent une lourde responsabilité.  » En plus, le risque de l’escalade militaire semble se préciser selon son analyse et depuis trois semaines les Nations unies sont incapables de contenir cette brusque explosion d’absurdité.

Trois associations engagées(3) dans le débat public autour de Saint-Quentin-en-Yvelines ont demandé un « cesses-le-feu immédiat » à Gaza. Selon ces trois associations, « les attaques terroristes du 7 octobre contre Israël par le Hamas ont été fermement condamnées par (ces trois organisations). Les appels au cessez-le-feu venus du monde entier, tel celui d’Antonio Guterres, secrétaire général de l’ONU, ont été vains. »

Elles tirent la conclusion que « l’hystérie l’emporte sur la raison, par la confusion entretenue entre le Hamas et le peuple de Gaza obligé de vivre dans cette prison à ciel ouvert. Israël, en se réclamant du droit à se défendre, a profité de l’indignation mondiale pour mener une politique de vengeance au détriment de toute idée de justice. » En outre, elle condamnent avec force « les bombardements contre la population palestinienne et le blocus de la bande de Gaza. »

En conclusion, à l’instar du communiste Marc Jammet, « la France doit appeler clairement à un cessez-le-feu, à mettre fin aux bombardements contre les populations civiles.  »

Selon la même logique, la France doit également « reconnaître l’Etat de Palestine comme première étape vers la nécessaire solution à deux Etats vivant en paix et en sécurité, sur la base des résolutions de l’ONU. »